IP/01/1843
Bruxelles,
le 17 décembre 2001
Après
Laeken, Loyola de Palacio appelle les Etats membres à des
décisions rapides car des délais supplémentaires risquent
de compromettre le projet Galileo
Interrogée
sur les résultats du Conseil européen de Laeken sur le projet
Galileo, Loyola de Palacio a aujourd'hui fait part de sa déception
pour les délais retenus. « Nous sommes à la limite de la cohérence
et tout nouveau délai met en danger la rentabilité du projet
» a-t-elle déclaré. « Selon toutes les études menées depuis
plusieurs années, Galileo a pour principal avantage son déploiement
dès 2008 : nous ne pouvons pas repousser davantage les décisions
sur le financement » a-t-elle rappelé. « Tous les éléments permettant
de se prononcer sont sur la table du Conseil : nous verrons
dans les prochaines semaines si les conclusions de Laeken rappelant
l'importance stratégique de Galileo permettent enfin de prendre
une décision politique définitive» a-t-elle conclu.
Loyola
de Palacio a estimé que si les décisions n'interviennent pas
plus tôt (dans les semaines à venir), alors que tous les éléments
sont connus depuis longtemps, c'est la crédibilité même du projet
qui sera mise en cause:
- vis-à-vis
de l'industrie spatiale qui a déjà mobilisé de lourds investissements
et attend une décision pour continuer ses travaux;
- vis-à-vis
de pays tiers avec lesquels les négociations de coopération
ont été entamées (Etats-Unis, Russie, Chine, Canada, …) ;
- par
rapport à l'impératif de débuter les opérations en 2008, date
considérée comme cruciale par l'auditeur PriceWaterhouseCoopers
pour assurer le succès commercial du programme.
- vis-à-vis
de l'organisation mondiale des télécommunications pour le
maintien des fréquences allouées à GALILEO.
« Compte
tenu de la réaffirmation par le Conseil européen de l'importance
stratégique de GALILEO, les Etats membres doivent maintenant
prendre dans les meilleurs délais la décision de s'engager sur
un projet d'une telle envergure » a conclu Loyola de Palacio.
Background
:
Sur le
plan de la gestion du programme, la Commission a transmis dès
juin dernier la proposition de règlement sur une entreprise
commune (cette proposition peut être adoptée à la majorité qualifiée).
Il ne reste que les réserves de deux Etats membres sur un seul
aspect de cette proposition la possibilité donnée au secteur
privé de participer au capital de l'entreprise commune.
L'ensemble
des questions à caractère technique ont été résolues (sécurité,
allocation des fréquences, …).
En ce qui
concerne le financement du secteur public, la situation est
la suivante :